Historique

Mentionné dès l’an 1394, le Kessler est commercialisé sous son nom propre depuis 1830.

Situation

Le Kessler, établi sur un terroir gréseux, dessine en son centre un vallon globalement exposé est, sud-est, qui l’abrite des vents du nord et des courants d’air froid amenés par la vallée de Guebwiller. Prolongement naturel du Grand Cru Kitterlé, ses sous sols sont rougeâtres sur un soubassement de grés vosgien. A sa base, un affleurement de calcaire se traduit par des sols argileux.

Gastronomie

Idéal à associer, à table, à une cuisine relevée. Des brochettes de la mer marinées au gingembre, un curry de lotte au yuzu et lait de coco, des escalopes de volaille à l’ananas, miel et piment doux ou un fromage à pâte persillée, type Tallegio. Température de service 12°.

Ce vin s'accorde bien avec

En savoir plus sur les accords Mets & Vins

Dégustation

La robe est jaune dorée soutenue avec des reflets verts, de belle intensité. Le disque est brillant, limpide, transparent. Le vin présente une jeunesse éclatante.

Le nez est franc, plaisant, retenu. On perçoit de fines odeurs confites, fruitées, les agrumes, le citron, le pamplemousse, ainsi que les fleurs, la rose. L’aération amplifie ces odeurs et dévoile plus d’exotisme, la mangue, la banane, la papaye, les fruits de la passion et un registre épicé de gingembre. Le nez se montre un peu austère mais traduit une gamme d’odeur noble et racée qui s’affirmera davantage dans le temps.

L’attaque en bouche est dense et moelleuse, le support alcool est équilibré. On évolue sur un milieu frais, tendu, marqué par du perlant. La gamme d’arômes, plus affirmée qu’au nez, rappelle les agrumes, le zest de citron, le lemon, le pamplemousse, les fleurs, la rose, les fruits exotiques, la banane, la mangue, la papaye, la carambole et les épices, le gingembre râpé. L’amertume est élégante. La finale présente une bonne longueur, 8-9 caudalies, ainsi qu’une fine amertume et une vivacité persistante.

L’équilibre concentré au départ fait place à une belle impression digeste, quasi aérienne. La qualité du botrytis est splendide et transcrit un fruit précis, dans la veine du millésime. Grand vin en devenir.

Commentaire de Pascal Leonetti – Octobre 2019

« Meilleur Sommelier de France 2006 »

Les autres millésimes